par bruno13 » 09 Juin 2011, 15:53
Ce n'est pas le format qui détermine l'emplacement de la LH mais le sujet. Et c'est le sujet aussi qui détermine le format du support que l'on doit prendre. Le format comme le dit Sab va simplement renforcer un ressenti, de ce fait c'est la composition que l'on choisie qui va déterminer le format que l'on va utiliser.
De plus je n'ai jamais dis que la LH ne doit pas être au centre. La LH est un élément de construction du dessin, elle n'est donc pas visible. Il n'y a que qu'en on peint la mer ou de vastes étendues qu'il faut éviter de la mettre au milieu car dans ces cas exceptionnels elle est visible.
Vouloir poser la LH à un certain endroit du support n'a aucun sens car dans ce cas cela signifierai que l'on n'a pas le droit de faire des tableaux avec la LH hors du support. Ce qui est stupide car on fait de très beaux tableaux avec des vues en plongée ou contre plongée.
Pour finir, se poser des questions pour savoir comment on peut appliquer correctement les règles, ça c'est normal et c'est la qu'on y trouve du plaisir. Mais se poser des questions pour ne pas avoir à appliquer les règles, c'est une perte de temps et totalement inutile. C'est exactement ce que je reproche à bon nombre de soit disant profs de peinture. Au lieu de vous dissuader de vous poser des questions inutiles, ce qui est normal quand on débute, ils vous y encouragent au contraire, car plus vous vous poserez ce genre de questions inutiles moins vous progressez vite et de ce fait moins vous progressez vite, plus ils vous vendront des cours.
Donc Mamanlotus, en réponse à ta question je te dirai simplement de relire tes notes de ce que je vous enseigne, de les appliquer du mieux que tu peux et après tu constateras par toi même que ce n'est pas la peine de te poser tant de questions. Comme dit Ysrie la peinture doit rester un plaisir et non une torture pour masos.
Le réaliste, s'il est artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.