Exceptionnellement je vais faire une correction qui normalement devrai être réservée à la classe Sup.
J'ai fais ce post à la suite de celui de Sab "
d'accord Vincent !"
Mais le temps que je l'écrive le débat est allé bon train. Pourtant observez combien le travail des valeurs modifie la composition, mais pas la mise en page, bien sur.
1°) Au début du débat, Vincent à parlé d'ombres portées et d'ombres propres à l'objet. En aucun cas il a parlé de la couleur de l'objet qui se reflète dans l'ombre. Rappel Vidéostage N) 3 : l'ombre propre à l'objet c'est celle qui est sur l'objet (en général d'un côté ou de l'autre), l'ombre portée est l'ombre que fait l'objet sur la table.
2°) Non Sab, toutes les ombres portées doivent avoir la même intensité car tous les objets sont opaques. Quand il n'y a qu'une source de lumière, comme ici, l'intensité d'une ombre portée ne peut varier que si les objets étaient plus ou moins transparents.
3°) Du fait de la remarque précédente, non Alizarine ce n'est pas possible que l'on soit bon. Le légume de gauche n'est pas plus transparent qu'une aubergine. Même sur une toile cirée blanche.
4°) Puisque tu le demandes Sab je te le dis, tu te trompes. Qu'elle que soit la technique, aquarelle, huile, etc., il faut d'abord travailler la cohérence entre les ombres portées et celles des objets et ce n'est qu'après que l'on met de la couleur dans l'ombre portée. Mais on doit également colorer l'ombre de l'objet, ça aucun de vous n'en a parlé. En effet si la couleur de l'objet se projette sur la table, la couleur de la table se reflète aussi sur les objets. Pour en revenir à la technique, à l'aquarelle on peint l'ombre puis pendant que cette ombre est encore mouillée on ajoute la couleur de l'objet pour qu'elle diffuse. A l'huile c'est pareil on fond la couleur de l'objet sur l'ombre portée avant que celle-ci n'ai séché.
5°) Non Alizarine, dans le travail des valeurs, tout comme celui de la perspective ou de la composition, il n'y a aucune différence entre le dessin et l'aquarelle ou toute autre technique de "peinture". Pour preuve il n'y a qu'à regarder les 2 aquarelles monochromes ci-dessous. La première c'est l'aquarelle de Nicoled transformée sans retouche en monochrome. La seconde c'est la même mais à la quelle j'ai fais des corrections. Je pense que ce n'est pas la peine d'en dire plus si ce n'est que te faire remarquer que j'ai gardé l'ombre de Vincent sur les poireaux et que l'on a rien perdu bien au contraire.
6°) On arrive à la conclusion de Vincent. Rien à dire de plus tout est juste et vrai. Mais comment mettre ses remarques sur le papier ?
Comme toujours c'est fait à la va vite mais ça donne une idée d'un simple travail des valeurs.
Je n'ai pas non plus corrigé l'incohérence des poireaux qui n'ont pas d'ombre et que l'on ne sait pas où mettre. La lumière venant directement de la gauche, d'où les ombres portées horizontales des autres légumes, l'ombre du poireau de droite devrai passer entre l'aubergine et l'échalote du fond. Mais du coup on revient à la question d'Alizarine : comment tiennent les poireaux ? Car avec cette lumière il est impossible qu'il y ai leur ombre sur le mur du fond.
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